Publication dans la revue Science Translational Medicine d’une étude du groupe de Céline Colnot-Equipe Relaix mettant en évidence les mécanismes physiopathologiques et un traitement pharmacologique de la pseudarthrose congénitale de jambe liée à la Neurofibromatose de type 1.

La pseudarthrose congénitale de jambe (PCJ) est une pathologie grave touchant les enfants et caractérisée par des fractures spontanées qui ne consolident pas. La moitié des patients atteints de PCJ sont diagnostiqués pour la Neurofibromatose de type 1, une maladie génétique causée par des mutations du gène NF1.

 

Perrin et al. ont découvert que les cellules de Schwann et les cellules souches/progénitrices osseuses dans le périoste pathologique des patients atteints de PCJ sont porteuses d’une inactivation biallélique de NF1. Dans un modèle de souris NF1 KO, l’étude rapporte que ces deux types cellulaires sont responsables de la fibrose pathologique dans la PCJ révélant une origine cellulaire commune avec d’autres symptômes NF1 tels que les neurofibromes. Les auteurs ont testé avec succès une combinaison d’inhibiteurs de MEK et SHP2 pour prévenir la pseudarthrose chez les souris NF1 KO ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques.

 

Cette étude a été réalisée en collaboration avec le groupe de Piotr Topilko à l’IMRB, Béatrice Parfait à l’Institut Cochin et le service de chirurgie orthopédique de l’Hopital Necker-Enfants Malades, avec le soutien de l’ANR, de l’Association Neurofibromatoses et Recklinghausen, de l’United States Department of Defense, du National Institute of Arthritis and Musculoskeletal and Skin Diseases, et de l’Osteosynthesis and Trauma Care Foundation.

 

Accès à l’article (full-text via Insermbiblio)

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