Publication dans la revue Molecular Psychiatry d’une étude qui montre un profil de connectivité cérébrale fonctionnelle anormale chez les patients atteints de trouble bipolaire dépendant de leur état d’humeur.

Dans cette étude menée coDans cette étude menée conjointement par Sidney KRYSTALFondation Rothschild, Josselin HOUENOU et Pauline FAVREIMRB-U955, équipe Leboyer, Neurospin, Fondation Fondamental, AP-HP, les auteurs montrent un profil de connectivité cérébrale fonctionnelle anormale chez les patients atteints de trouble bipolaire dépendant de leur état d’humeur.

 

L’originalité de cette étude vient du fait que, inspiré des modèles animaux, les auteurs ont ciblé les sous-noyaux de l’amygdale cérébrale, centre des émotions, pour en étudier la connectivité avec l’IRM fonctionnelle de repos.

 

De plus, grâce à un échantillon de 127 patients issus de 3 centres, Neurospin/Créteil, Grenoble et Genève, ils ont pu séparer les patients présentant plutôt des symptômes dépressifs et ceux présentant plutôt des symptômes maniaques.

 

Ils ont ainsi montré une connectivité diminuée entre le noyau latéral de l’amygdale droite et l’hippocampe chez les patients avec des symptômes dépressifs et une connectivité accrue entre le noyau médial de l’amygdale gauche et la partie ventrale du noyau accumbens chez les patients avec des symptômes maniaques.

 

Cette découverte leur permet de mieux comprendre la physiopathologie de ce trouble et ouvre de nouvelles cibles de traitement.

 

Accès à l’article : Molecular Psychiatry, 9 mai 2024 (full-text via Insermbiblio)

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