L’étude POLYRES coordonnée par les Pr. Slim FOURATI de l’IMRB, équipe PAWLOTSKY et Marie-Anne RAMEIX-WELTI de l’Institut Pasteur livre ses conclusions : Les mutations de résistance au nirsévimab apparaissent rarement chez le virus respiratoire syncytial

Le nirsévimab est un anticorps ciblant le virus respiratoire syncytial (VRS). Mis à disposition en France depuis septembre 2023, il est indiqué chez les nouveau-nés et nourrissons dans la prévention des bronchiolites causées par le VRS. Sa large diffusion soulève cependant la question de l’apparition de mutations de résistance. La plus grande étude de surveillance prospective de la sensibilité au nirsévimab menée à ce jour, l’étude POLYRES, vient de livrer ses conclusions.

 

Ces travaux coordonnés par les Pr. Slim FOURATI, IMRB, équipe PAWLOTSKY et Marie-Anne RAMEIX-WELT, unité M3P de l’Institut Pasteur ont bénéficié d’un financement de l’ANRS MIE grâce au soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le cadre du Consortium EMERGEN.[2] Les scientifiques de l’AP-HP (dont ceux des Hôpitaux Universitaires Henri Mondor), de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et des Université Paris-Est-Créteil et Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, membres des équipes du réseau de virologie de l’ANRS MIE, ont montré que les mutations de résistance au nirsévimab étaient très rares chez le VRS.

 

Accès à l’article publié dans Lancet Infectious Diseases du 15 octobre 2024. Full-text via Insermbiblio

 

Communiqué de presse de l’InsermCommuniqué de presse de l’UPEC

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