Les survivants d’Ebola présentent des anomalies sévères du système immunitaire deux ans après leur maladie (Nature Communication du 24/07/2020)
Le VRI (Vaccine Research Institute)/ INSERM /UPEC (U955, IMRB) en collaboration avec plusieurs équipes de l’Inserm et de l’IRD vient de publier dans Nature Communications du 24 juillet une étude montrant que les survivants d’Ebola présentent de graves séquelles du système immunitaire deux ans après leur maladie.
Continuant de faire des ravages en République Démocratique du Congo quatre ans après la fin de l’épidémie en Afrique de l’Ouest, cette étude menée par le Pr Yves Levy et Aurélie Wiedemann s’est appuyée sur des données issues du suivi de cohortes représentant plus de 800 personnes en Guinée.
Cette étude permet d’avancer le concept que l’infection par Ebola, après la disparition du virus, s’apparente à une maladie chronique.