Double publication de l’unité de recherche UPEC EpiDerme du professeur Emilie SBIDIAN dans deux revues de renommée mondiale, New England Journal of Medicine et Annals of the Rheumatic Diseases, concernant l’ efficacité et safety des JAK1 sur des patients atteints de vitiligo ou de polyarthrite rhumatoïde.

– Deux essais randomisés de Ruxolitinib 1,5% crème dans le vitiligo (article paru dans NEJM du 20 octobre 2022, par le Pr Khaled EZZEDINE)

 

Le vitiligo est une maladie dépigmentante chronique d’étiologie auto-immune. A ce jour, aucun traitement n’a reçu l’autorisation de mise sur le marché dans le cadre du vitiligo alors même que la maladie est associée à un impact majeur sur la qualité de vie et à une prévalence élevée de comorbidités psychiatriques, en particulier chez les patients ayant une atteinte des zones visibles comme le visage. Le rôle de l’interféron-γ dans la pathogénèse du vitiligo et l’implication de la voie transducteur de signal et de l’activateur de transcription (STAT) de la Janus kinase (JAK) est maintenant bien établie. Dans un essai randomisé contrôlé de phase 2, une formulation en crème de ruxolitinib 1,5%, un inhibiteur de Janus kinase 1 (JAK1) et 2 (JAK2), a démontré une repigmentation de plus de 50% (F-VASI 50) de la surface dépigmentée du visage à la semaine 24 chez 45 % des patients et de plus de 75% (F-VASI 75)chez 30% des patients ayant appliqué le ruxolitinib 1,5% crème 2 fois par jour.
Lire la suite de l’articleAccès à la revue

 

– Risque d’évènements cardiovasculaires graves et thrombo-emboliques chez les patients traités par anti-JAK par rapport à un anti-TNF : une étude de cohorte nationale française de 15 835 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde à partir du Système National des Données de Santé (article paru dans Annals of the Rheumatic Diseases, octobre 2022, par le Pr Emilie SBIDIAN)

 

Les équipes de la Fédération Hospitalo-Universitaire TRUE1 (Innovative therapy for immune disorders) et du centre d’investigation clinique de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP, en lien avec l’équipe de recherche universitaire EpiDermE, l’Université Paris-Est Créteil et le Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE2, ont estimé le risque d’évènements cardiovasculaires graves et thrombo-emboliques chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par inhibiteurs de Janus kinases (anti-JAK) en comparaison à ceux traités par un anti-TNF, l’adalimumab. Cette étude a été menée grâce au Système national des données de Santé (SNDS), qui comporte les données du PMSI et les données de remboursement des soins de l’ensemble des individus vivant en France. Les résultats de ces travaux, coordonnés par le Dr Léa Hoisnard et le Pr Emilie Sbidian, ont fait l’objet le 06 octobre 2022 d’une publication dans Annals Rheumatic Diseases
Lire la suite de l’articleAccès à la revue

 

Plus d’infos sur EpiDerme

Share